REGRESSION by Matias Henriquez B.
Le Chili propose régulièrement des edits de qualité. En témoigne dernièrement, la très bonne METANOIA de Sebastian Jimenez et son crew Poleshit. La REGRESSION est un projet ambitieux qui aura nécessité plus d’une année de développement. Séduit par la vidéo, nous avons eu un quick chat avec l’auteur Matias Henriquez B.
Comment définirais-tu ton projet vidéo ?
La RÉGRESSION a été pensée comme un exercice de conciliation interne, une manière de guérir les blessures causées par les coups que la vie nous porte constamment. Trouver un moyen de gérer la douleur et de ne pas se contenter de tourner en rond. Guérir contre toute attente, quand le soulagement ne vient jamais malgré la méditation et les heures interminables passées à le chercher.
Ce projet a commencé un mois après la première de « REQUIEM », ma première full length et il a fallu 14 mois pour le terminer.
Rapidement, est-ce que tu pourrais présenter le crew ?
Il y a 25 skaters dans cette vidéo, la plupart originaires du Chili : Benjamin Navarrete, Camilo Robles, Amaru Maturana et Gabriel Torres en font partie. Il y a également la participation d’une incroyable skateuse et amie qui s’appelle Juanma Pereira, d’Argentine. Aussi, j’ai eu la super opportunité de tourner quelques jours à Santiago avec le Français Léo Cholet.
Pourquoi ce projet est important pour la communauté chilienne ?
L’intention derrière ce projet, comme le précédent, a toujours été d’ouvrir des portes et de créer une plateforme pour mettre en valeur le talent, la passion et le dévouement des skateurs chiliens, indépendamment de leur statut social, de leur position ou de leur nombre ou leurs réseaux sociaux.
Comment il a été reçu ?
Toutes les personnes impliquées dans le projet sont très fières de ce que nous avons accompli. Je suis très fier aussi. Depuis sa création, REGRESSION a attiré l’attention des magazines de skate internationaux. C’est le premier projet réalisé par des Chiliens à apparaître dans Thrasher, Place, Grey, VHS et maintenant vous les gars.
Avec plaisir ! Quels ont été les difficultés que tu as rencontrées ?
J’ai manqué d’argent pendant le tournage, heureusement, le team manager de Converse Cons Chili m’a contacté pour soutenir le projet et cela m’a beaucoup aidé. Mis à part l’argent, mentalement je n’étais pas très bien, j’avais constamment des crises de panique. Maintenant que le projet est sorti, je vais mieux.